vacances
Les vacances arrivent. Mais que faire avec ce temps de" chien"? Où partir ? Pluie pour pluie,autant aller faire un tour dans le Finistère.
Les valises furent vite bouclées, ne comportant que K-Way, bottes et cirés; sans oublier les parapluies!
Et mercredi matin nous vit tous nous entasser dans la 2CV. Un voyage inoubliable, coincé entre la boite de pêche du grand-père, le panier du pique-nique, d'où émergeait une odeur de camembert "fait à coeur".
Nous avions décidé de séjourner à l'hôtel de la République, face au port.
Nos vacances d'été s'annonçaient comme une véritable descente aux enfers . Le vent soufflait à décorner "les boeufs", le froid crachin s'était transformé en tempête cyclonique...
Et nous restions là, immobiles, transis, à nous demander qui avait pu prendre la décision , dans cette famille, de venir nous enterrer ici.
Incapable de réagir, nous attendions , sans espoir, un rayon de soleil imaginaire.
Et soudain , il apparut sous la forme de la cuisinière de l'hôtel: une soupière fumante d'une onctueuse soupe aux poireaux, dans les mains.
Alors tout redevint joyeux. Le grand-père, servant de larges rasades de ce vin de pays, nous racontait ses souvenirs de jeunesse, incroyable noctambule , à faire rougir le plus sage d'entre nous.
Les valises furent vite bouclées, ne comportant que K-Way, bottes et cirés; sans oublier les parapluies!
Et mercredi matin nous vit tous nous entasser dans la 2CV. Un voyage inoubliable, coincé entre la boite de pêche du grand-père, le panier du pique-nique, d'où émergeait une odeur de camembert "fait à coeur".
Nous avions décidé de séjourner à l'hôtel de la République, face au port.
Nos vacances d'été s'annonçaient comme une véritable descente aux enfers . Le vent soufflait à décorner "les boeufs", le froid crachin s'était transformé en tempête cyclonique...
Et nous restions là, immobiles, transis, à nous demander qui avait pu prendre la décision , dans cette famille, de venir nous enterrer ici.
Incapable de réagir, nous attendions , sans espoir, un rayon de soleil imaginaire.
Et soudain , il apparut sous la forme de la cuisinière de l'hôtel: une soupière fumante d'une onctueuse soupe aux poireaux, dans les mains.
Alors tout redevint joyeux. Le grand-père, servant de larges rasades de ce vin de pays, nous racontait ses souvenirs de jeunesse, incroyable noctambule , à faire rougir le plus sage d'entre nous.